5 valeurs essentielles à transmettre à vos enfants !

« Quand j’étais petit on m’a appris, à être gentil. Moi j’ai pris l’pli, moi j’ai pris l’pli. Asteure j’suis pris, j’suis pris pour être gentil gentil »
"Richard Séguin"
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@capital.fr


Nous rêvons tous d’avoir des enfants polis, intègres, bien dans leur peau et soucieux des autres. 
Cependant, les enfants ne viennent pas au monde en portant en eux les valeurs qui nous semblent essentielles, bien au contraire ! C’est à nous en tant que parents de leur transmettre ces valeurs, dès le plus jeune âge et jusqu’à l’adolescence.

Le partage:

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@lagazettedescommunes

Un enfant est capable de générosité à partir du moment où il est capable de produire un dessin ou un bricolage et de l’offrir à quelqu’un. Il ne comprend pas encore le concept de partage, mais il comprend alors qu’il fait plaisir à quelqu’un en lui donnant ce qu’il a fabriqué.
Jusqu’à environ 4 ans, un enfant a l’impression que tout lui appartient, sauf si on lui dit le contraire. Il perçoit les jouets comme une prolongation de sa personne. Pour lui, partager équivaut à se séparer d’une partie de lui-même. Il a également de la difficulté à se mettre à la place de l’autre. Il comprend mal qu’un autre enfant peut ressentir de la peine ou de la colère s’il refuse de partager. 

Voilà pourquoi la grande majorité des conflits entre les tout-petits sont des conflits de possession. En grandissant, ils apprennent à prêter plus spontanément afin de créer et de maintenir des liens positifs avec leurs amis. 

À partir de 3 ans, les enfants ont plus de facilité à partager, mais cela est de courte durée. Les enfants de 4 ans, eux, sont plus aptes à échanger des idées et des jouets. L’important est de pratiquer le partage avec eux et de souligner leurs succès!

Le respect:

Le respect est un sentiment qui porte à interagir avec une personne ou un objet avec considération et en le traitant avec soin. Il peut s’appliquer à soi, aux autres ou à leurs jouets, à la nourriture, ou encore aux « différences » des autres. L’apprentissage du respect consiste donc à faire comprendre à votre tout-petit que le monde entier ne tourne pas autour de lui et que les besoins et les désirs des autres doivent parfois passer en premier.
Cela peut aussi vouloir dire de faire attention aux choses ou de ne pas monter sur les meubles. Par exemple, vous pouvez expliquer à votre enfant que les livres sont précieux et ne sont pas faits pour être lancés. Même les tout-petits de 18 mois peuvent comprendre cette explication.

L’estime de soi:

Pour être heureux et foncer dans la vie, il importe aussi, bien entendu, de s’aimer soi-même. Les parents, par leurs encouragements et leurs remarques positives auront un impact majeur sur le développement de l’estime personnel. 
On connait tous l’importance de la valorisation chez les tout-petits, toutefois, il faut éviter de tomber dans le piège de ne valoriser l’enfant que lorsqu’il adopte des comportements satisfaisants POUR LES AUTRES. « Bravo! Tu t’es habillé tout seul! Maman est contente! », « Tu as eu une très bonne note en français, je suis fier de toi!», « Je te félicite : ton professeur dit qu’il ne t’entend pas dans la classe, que tu travailles bien sans jamais déranger les autres. Bravo! »

L’affirmation de soi:

C’est bien d’enseigner aux enfants à être gentils, empathiques et agréables avec les autres, mais comme ils ne seront pas toujours entourés essentiellement de personnes respectueuses, il importe également de leur permettre de mettre des limites à leur entourage et d’apprendre à se défendre contre les agressions.
Les enfants qui savent affirmer leur opinion, même si elle diffère de celle des autres, ceux qui osent être eux-mêmes au risque de déplaire, sont généralement plus populaires que les enfants trop gentils et sont moins à risque de subir de l’intimidation. 
Il faut donc commencer très tôt à leur enseigner l’art délicat de savoir mettre des limites à l’entourage, sans pour autant agresser les autres : ne pas tout tolérer sans devenir intolérant, proposer des activités sans chercher à tout diriger, partager sans tout laisser aux autres, dire parfois non au risque de déplaire tout en restant généreux, gentil et en demeurant empathique.

L’indulgence envers soi-même et les autres:

En même temps qu’on ne doit pas rendre la vie des enfants trop facile, il ne sert à rien non plus de tout dramatiser.
Les enfants, comme les adultes, font des erreurs et de mauvais choix. Prenez garde à ne pas assommer l’enfant fautif sous une tonne de reproches aussi inutiles que démesurés dans l’espoir que s’il réalise la gravité de ses actes il ne récidive jamais. L’enfant doit apprendre à faire des choix et à en assumer les résultats mais il doit aussi apprendre à se pardonner ses erreurs et à en tirer des enseignements. Ainsi, si Sophie a eu une mauvaise note à un examen après avoir peu étudié, il ne sert à rien de la sermonner avec colère. 
Elle risque alors de se fermer ou même de mentir afin de protéger son ego et pour échapper à la culpabilité. Il vaut mieux se montrer ouvert et indulgent et lui dire quelque chose comme : « Hum… je pense que tu avais peu étudié n’est-ce pas ? C’est moche pour toi. J’ai confiance, tu sauras te reprendre au prochain contrôle. » Comme modèle, soyez également indulgents envers vous-même et soignez votre perfectionnisme !

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