Réunir vie professionnelle, vie familiale et vie sociale est un grand défi qui peut parfois être fatiguant. C’est à la fois un exercice physique, mais aussi intellectuel qui nécessite une bonne maîtrise du temps. De plus, il n’y a aucun cours qui fournit les informations à ce sujet. 

Vous apprenez à gérer tout cela au fil du temps, bref c’est l’école de la vie. Découvrez dans cet article quelques règles de base pour avoir une vie harmonieuse au sein de votre foyer !


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@fr.chatelaine

Partagez vos sentiments:

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@capital.fr

Il ne s’agit pas de déverser sur eux les moindres détails à propos des sujets privés, mais le fait de leur confier que vous aussi, vous ressentez parfois de la colère, qu’il vous arrive de manquer d’assurance ou même d’être parfois maladroit leur montrera que vous êtes non seulement un parent, mais aussi un être humain. 


Vous établirez ainsi un lien de confiance qui favorise la discussion sur des sujets plus délicats à leurs yeux, ce qu’ils n’oseraient peut-être pas faire autrement.


Contrôler le budget familial:

Pour avoir l’esprit tranquille à la fin du mois, mieux vaut lister tous les paiements et dépenses que vous réalisez mensuellement. Notez tous les petits détails en rapport avec votre argent. De ce fait, vous n’aurez pas de surprises et vous pourrez même prévenir les dépenses du mois prochain. Ne marchez jamais à l’aveugle, car les imprévus peuvent survenir brusquement.


Pour ce faire, commencez par énumérer les frais fixes qu’il faut régler tous les mois. Il s’agit de l’électricité, des diverses factures, du loyer, des écolages des enfants, des assurances… Listez ensuite les dépenses courantes : nourriture, frais de cantine, frais de transport et bien d’autres encore. Attention, les frais peuvent varier d’un mois à un autre. Dans la dernière colonne, mettez les dépenses exceptionnelles ou les imprévus comme les réparations et les maladies subites.

Une fois que vous aurez dressé cet inventaire, il sera plus facile de gérer votre budget est de ne pas vous angoisser dès que la fin du mois approche. Cette technique vous permet aussi d’éviter les dépenses dites « inutiles » et d’être encore plus économe à l’avenir.


Établir un planning journalier:


L’organisation est un terme que vous devez maîtriser une fois que vous fondez une famille. Ce mot d’ordre touche principalement la mère, mais le père peut aussi en tirer avantages. En effet, ce n’est pas du tout facile de gérer les tâches ménagères, le travail, les rendez-vous périodiques chez le pédiatre, les courses au supermarché, etc.

En l’absence de méthodes spécifiques, vous vous épuiserez facilement et l’atmosphère à la maison deviendra tendue. Ainsi, pour passer une journée agréable, dressez un planning détaillé sur un calendrier.


Faites du sport:

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@mariefrance.


Par exemple, emmenez toute la famille dans un parc puis pratiquez-y un sport d’équipe. En plus de vous mettre en forme, vous vous rapprocherez d’eux. L’hiver, chaussez vos patins pour une journée mémorable, ou bien organisez un match de football dans un parc!


Passer de bons moments avec votre famille:

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@repas-famille

Pour renforcer les liens entre les membres de la famille, il est indispensable de faire des activités ensemble. Essayez d’organiser votre semaine en effectuant tout le boulot, puis une fois que c’est le week-end, laissez toute la besogne de côté et évitez de travailler. C’est le moment de profiter de votre famille et de renouer les liens entre vous.

Lors des grandes vacances, vous pouvez organiser un voyage familial pour découvrir ensemble un pays inconnu. Si vous voulez, planifiez des activités en emmenant vos enfants à la piscine ou au parc par exemple.

Laissez de côté tous les matériels électroniques et numériques et choisissez une activité qui enchantera chacun de votre famille. De la sorte, tout le monde pourra profiter d’un break dans la joie et le bonheur.

Les troubles du comportement chez l’enfant, d’une part se distinguent de troubles mentaux tels que le retard mental ou l’autisme, d’autre part ne relèvent pas toujours d’une pathologie psychiatrique. Il peut en effet s’agir de troubles psychiques réactionnels. 

On sait par exemple que les troubles oppositionnels avec provocation font partie du développement normal de l’enfant en école maternelle ; ils peuvent en revanche être considérés comme un trouble du comportement chez les 6-12 ans. Les autres troubles du comportement chez l’enfant incluent le déficit de l’attention et l’hyperactivité, les troubles de conduite, beaucoup plus rarement les troubles explosifs intermittents.


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@educatout



Les principaux troubles chez l’enfant:


Ils se classent en trois grandes catégories, le principal trouble du comportement de l’enfant restant le déficit de l’attention accompagné d’hyperactivité, d’hyperkinésie et d’instabilité psychomotrice. Il concernerait 3 à 5% des enfants scolarisés, particulièrement des garçons.

Les troubles oppositionnels avec provocation concernent des enfants désobéissants, provocateurs, colériques, en opposition permanente avec les ordres et les règles. Les troubles de la conduite incluent l’agressivité physique, la destruction de biens et de matériels, la fraude, le vol, etc.

Les causes de ces troubles font entrer en jeu tant de facteurs (tempérament, environnement psychosocial, vulnérabilité génétique…) qu’elles ne peuvent pas toujours être connues. On sait seulement qu’ils sont associés aux difficultés scolaires, sans pouvoir préciser s’ils en sont une cause ou une conséquence.


Les raisons qui sous-tendent un problème de comportement:

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@troubles-comportement

Rassurez-vous, vous n'êtes pas nécessairement responsable des problèmes de comportement de votre enfant. Souvent, ces épisodes sont attribuables à des causes que vous pourrez facilement corriger.


L'impulsivité ou l'inexpérience:

Il arrive fréquemment qu'un enfant pose un geste inexplicable en raison de son inexpérience ou de son impulsivité. Lors de la première neige, votre enfant prépare, et lance, une balle de neige en direction de la résidence de votre voisin. Or, celle-ci contenait une pierre qui fracasse la vitre du salon. Ici, votre enfant a plutôt été victime de son impulsivité et de son inexpérience. Mais, si la situation se répète, il faudra intervenir.

La révolte:

Vous n'aimez pas vous faire donner des ordres, votre enfant non plus. Soumis à diverses règles (partager ses jouets, faire le ménage de sa chambre, garder le silence en classe, prendre le rang), votre chérubin peut se transformer en petit démon et frapper un ami, briser un objet. C'est la colère ou la rancœur qui le guide. Il vous faudra intervenir pour lui expliquer la nature des règles édictées, et les conséquences d'enfreindre ces dernières.

La rancœur et la colère:

Dans la même veine, il arrive que les parents, excédés, défoulent leurs frustrations et leur colère sur leur progéniture. Souvent, il s'agit d'épisodes isolés. Toutefois, si les problèmes sont récurrents, vous haussez le ton peut-être plus souvent. Vos enfants finiront par réagir en ayant des écarts de comportement qui s'appuient sur la colère et la rancœur envers vous ou envers le système scolaire, par exemple.

Une pression indue:

Nous souhaitons tous que nos enfants réussissent, qu'ils soient premiers de classe, qu'ils performent dans un sport ou les arts. Or, ce désir de performance conduit parfois l'enfant à refuser d'apprendre de nouvelles choses, voire à être moins studieux à l'école.

Traitement:

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@pourquoidocteur.fr

Quoi qu’il en soit, un dépistage précoce est essentiel pour les soignants, la plupart des enfants développant des troubles avant l’âge de 8 ans. L’aide est ensuite globale et se fait au cas par cas. Elle comprend un soutien éducatif, pédagogique, une approche psychologique ou psychothérapeutique, éventuellement l’administration de psychotropes.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaître des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaître des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence.

C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve. Voici donc quelques conseils pour gérer la crise d'adolescence de son enfant.


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@onmeda.fr

Crise d’adolescence: définition:

On parle de crise d’adolescence ou plus couramment de « crise d’ado » pour désigner l’ensemble des troubles et comportements difficiles (sautes d’humeur, attitudes de défi, opposition aux parents, comportements excessifs…) qui surviennent parfois lors de cette période de transition entre enfance et âge adulte.


On utilise la notion crise car le passage (même d’un point de vue développemental) entre l’enfance et l’âge adulte n’est pas linéaire. La puberté entraîne des changements (corporels, hormonaux, psychiques et même neurologiques) importants. Cette mutation rapide et en soi un phénomène violent comme le notait, dès les années 50, Donald Winnicott. L’adolescent perd les repères de l’enfance. il peut le vivre douloureusement et l’exprimer à travers différents modes d’expression regroupés autour de la notion de crise d’adolescence.

1- Observez votre ado:

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@psychologies.

Votre adolescent commence à vouloir prendre son indépendance. Il veut sortir au cinéma avec les copains, sa tenue vestimentaire évolue, pas toujours à votre goût d’ailleurs, mais tant que cela ne lui nuit pas laissez-le faire. Il a besoin de se construire seul, ça lui permet de renforcer sa confiance en lui.

Ses choix s'avéreront parfois bons et parfois mauvais. C'est le moment d'échanger avec votre ado en toute bienveillance et sans jugement.

Prenez de la distance, acceptez qu'il fasse de mauvais choix. Cela fait partie de son expérience. Sinon il risque de se rebeller et provoquer des problèmes plus graves. Il vous en sera, que plus reconnaissant car pour lui c'est un signe de confiance de votre part, vous lui apportez l'énergie et la force.
Car votre objectif en tant que parent est de gagner la "guerre" et non toutes les batailles,  acceptez d'en perdre quelques-unes.

Soyez un parent discret mais très présent. Accepter le changement de votre adolescent peut s’avérer une bonne première étape pour mieux gérer sa crise d’adolescence.

2- Écoutez votre ado pour une meilleure gestion de la crise:

Laissez votre adolescent s'exprimer jusqu'au bout. Très souvent il ne veut pas parler, car il se sent incompris.

Soyez là pour l'écouter, ayez un comportement bienveillant. Juger est inutile, et faire la morale néfaste pour la bonne ambiance familiale.

Quand votre enfant vous parle, sachez écouter ce qu'il vous dit et surtout ce qu'il ne dit pas, vous pourrez plus tard le questionner sur ce qu'il ne dit pas.
Et surtout agissez toujours à froid, en restant calme, comptez jusqu'à dix quand vous devez leur faire un reproche.

Sachez aussi qu'il est important de ne pas ridiculiser votre ado, le critiquer, désapprouver ou minimiser ses problèmes. Car il n'a pas la même notion ou le même degré d'importance des paroles que vous.

Si votre ado vous fait confiance, il saura vous dire en avance ses intentions d'actes, et vous pourrez ainsi anticiper de manière bienveillante et comprendre ses comportements.

3- Accompagnez votre adolescent et gérez sa crise:

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@magicmaman.

Il veut faire des expériences, qui vous semble risquées ou inutiles, sachez que c'est normal, le cerveau de votre ado a un goût du risque plus prononcé que l'adulte.

Soyez un parent accompagnant et non moraliste, un coach de vie vous permettra de trouver votre place et comment être un bon accompagnant pour votre ado.

Votre fils ou fille n'est plus un enfant, mais n'est pas encore un adulte. Accompagnez- le comme un adolescent et non comme un enfant ou un adulte.

Gardez en mémoire que vous aussi, vous avez été un(e) adolescent(e). Avez-vous vécu votre crise d’ado ? Vous rappelez-vous ce que vous attendiez de vos parents à ce moment là ?

En tant que parents, restez attentifs à son sommeil. Veillez à lui expliquer quelles sont les conséquences du tabac, de l'alcool, et des drogues sur le cerveau et les effets irréversibles de ces produits.

Enfin, les adolescents sont souvent soumis à des périodes de stress pendant leur scolarité. Cela peut paraître futile pour vous en tant que parents, mais tout est relatif, et ce stress il le vit malgré tout.

« Quand j’étais petit on m’a appris, à être gentil. Moi j’ai pris l’pli, moi j’ai pris l’pli. Asteure j’suis pris, j’suis pris pour être gentil gentil »
"Richard Séguin"
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@capital.fr


Nous rêvons tous d’avoir des enfants polis, intègres, bien dans leur peau et soucieux des autres. 
Cependant, les enfants ne viennent pas au monde en portant en eux les valeurs qui nous semblent essentielles, bien au contraire ! C’est à nous en tant que parents de leur transmettre ces valeurs, dès le plus jeune âge et jusqu’à l’adolescence.

Le partage:

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@lagazettedescommunes

Un enfant est capable de générosité à partir du moment où il est capable de produire un dessin ou un bricolage et de l’offrir à quelqu’un. Il ne comprend pas encore le concept de partage, mais il comprend alors qu’il fait plaisir à quelqu’un en lui donnant ce qu’il a fabriqué.
Jusqu’à environ 4 ans, un enfant a l’impression que tout lui appartient, sauf si on lui dit le contraire. Il perçoit les jouets comme une prolongation de sa personne. Pour lui, partager équivaut à se séparer d’une partie de lui-même. Il a également de la difficulté à se mettre à la place de l’autre. Il comprend mal qu’un autre enfant peut ressentir de la peine ou de la colère s’il refuse de partager. 

Voilà pourquoi la grande majorité des conflits entre les tout-petits sont des conflits de possession. En grandissant, ils apprennent à prêter plus spontanément afin de créer et de maintenir des liens positifs avec leurs amis. 

À partir de 3 ans, les enfants ont plus de facilité à partager, mais cela est de courte durée. Les enfants de 4 ans, eux, sont plus aptes à échanger des idées et des jouets. L’important est de pratiquer le partage avec eux et de souligner leurs succès!

Le respect:

Le respect est un sentiment qui porte à interagir avec une personne ou un objet avec considération et en le traitant avec soin. Il peut s’appliquer à soi, aux autres ou à leurs jouets, à la nourriture, ou encore aux « différences » des autres. L’apprentissage du respect consiste donc à faire comprendre à votre tout-petit que le monde entier ne tourne pas autour de lui et que les besoins et les désirs des autres doivent parfois passer en premier.
Cela peut aussi vouloir dire de faire attention aux choses ou de ne pas monter sur les meubles. Par exemple, vous pouvez expliquer à votre enfant que les livres sont précieux et ne sont pas faits pour être lancés. Même les tout-petits de 18 mois peuvent comprendre cette explication.

L’estime de soi:

Pour être heureux et foncer dans la vie, il importe aussi, bien entendu, de s’aimer soi-même. Les parents, par leurs encouragements et leurs remarques positives auront un impact majeur sur le développement de l’estime personnel. 
On connait tous l’importance de la valorisation chez les tout-petits, toutefois, il faut éviter de tomber dans le piège de ne valoriser l’enfant que lorsqu’il adopte des comportements satisfaisants POUR LES AUTRES. « Bravo! Tu t’es habillé tout seul! Maman est contente! », « Tu as eu une très bonne note en français, je suis fier de toi!», « Je te félicite : ton professeur dit qu’il ne t’entend pas dans la classe, que tu travailles bien sans jamais déranger les autres. Bravo! »

L’affirmation de soi:

C’est bien d’enseigner aux enfants à être gentils, empathiques et agréables avec les autres, mais comme ils ne seront pas toujours entourés essentiellement de personnes respectueuses, il importe également de leur permettre de mettre des limites à leur entourage et d’apprendre à se défendre contre les agressions.
Les enfants qui savent affirmer leur opinion, même si elle diffère de celle des autres, ceux qui osent être eux-mêmes au risque de déplaire, sont généralement plus populaires que les enfants trop gentils et sont moins à risque de subir de l’intimidation. 
Il faut donc commencer très tôt à leur enseigner l’art délicat de savoir mettre des limites à l’entourage, sans pour autant agresser les autres : ne pas tout tolérer sans devenir intolérant, proposer des activités sans chercher à tout diriger, partager sans tout laisser aux autres, dire parfois non au risque de déplaire tout en restant généreux, gentil et en demeurant empathique.

L’indulgence envers soi-même et les autres:

En même temps qu’on ne doit pas rendre la vie des enfants trop facile, il ne sert à rien non plus de tout dramatiser.
Les enfants, comme les adultes, font des erreurs et de mauvais choix. Prenez garde à ne pas assommer l’enfant fautif sous une tonne de reproches aussi inutiles que démesurés dans l’espoir que s’il réalise la gravité de ses actes il ne récidive jamais. L’enfant doit apprendre à faire des choix et à en assumer les résultats mais il doit aussi apprendre à se pardonner ses erreurs et à en tirer des enseignements. Ainsi, si Sophie a eu une mauvaise note à un examen après avoir peu étudié, il ne sert à rien de la sermonner avec colère. 
Elle risque alors de se fermer ou même de mentir afin de protéger son ego et pour échapper à la culpabilité. Il vaut mieux se montrer ouvert et indulgent et lui dire quelque chose comme : « Hum… je pense que tu avais peu étudié n’est-ce pas ? C’est moche pour toi. J’ai confiance, tu sauras te reprendre au prochain contrôle. » Comme modèle, soyez également indulgents envers vous-même et soignez votre perfectionnisme !
Yeux rivés au sol, toute petite voix et joues écarlates… Dès qu’on lui adresse la parole, il n’y a rien à faire : votre loulou se laisse submerger par la timidité. Une situation pas toujours évidente à gérer que ce soit à l’école, avec les copains ou même en réunion de famille.

Pour vous aider à soutenir au mieux votre enfant, Stephan Valentin, docteur en psychologie et enseignant spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, vous livre quelques conseils.


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Comment savoir si son enfant est vraiment timide ?

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@leo-melrose

La timidité s'exprime différemment chez chaque enfant. Mais on peut souvent observer que l’enfant timide se cache derrière maman ou ne lâche que rarement la main de papa.


Il lui arrive aussi de regarder gêné par terre quand on lui adresse la parole comme par exemple à la boulangerie quand la vendeuse voudrait lui offrir un bonbon. Aller vers un autre enfant pour demander « On joue ensemble ? » lui semble impossible, surtout quand il ne le connaît pas. Parler à haute voix ? Surtout pas.


Parfois l’entourage a même des difficultés à comprendre ce qu’il dit tellement il parle bas. Certains enfants timides sont incapables d’adresser la parole à un adulte. Et bien sûr l’enfant peut devenir tout rouge.

D’où peut venir cette timidité ? 


Elle peut avoir différentes origines. Certaines familles sont plus timides que d’autres, un enfant peut donc être timide par mimétisme. Au contraire, un enfant peut être timide parce qu’il a des parents surdimensionnés, ou des frères et sœurs qui occupent toute la place.

Enfin, certains enfants éprouvent le sentiment profond d'être différents, par exemple un enfant précoce peut se culpabiliser de cette réussite, un enfant très menu peut se renfermer sur ses complexes.

Quelles activités peut-on conseiller à un enfant timide ?

Il ne faut pas inscrire son enfant à une activité dans le seul but de l’aider à vaincre sa timidité . Demandez-lui d’abord ce qu’il aimerait faire. A-t-il un don particulier ? Quelle activité l’amuse en général ? Bricoler, dessiner, chanter… À partir de là, choisissez une activité avec un petit nombre de participants pour faciliter l’adaptation de votre enfant au groupe.

Faire du sport peut être également bénéfique ainsi que le théâtre. Et pourquoi ne pas faire des jeux de rôle à la maison?  Pourquoi ne pas laisser l’enfant jouer maman ou papa quand on fait des courses par exemple ? Tant que votre enfant peut s'exprimer dans un cadre qui lui est agréable, l'activité ne peut être que bénéfique pour lui.


6 conseils pour aider son enfant à surmonter sa timidité : 

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@fr.aleteia.org

*Conseil n°1 : Tout d’abord, ne forcez pas votre enfant à devenir ami ami avec quelqu'un que vous avez choisi pour lui. En revanche, vous pouvez inviter des amis ayant des enfants du même âge que le vôtre, à la maison. C’est une stratégie plus douce pour initier doucement une amitié.

*Conseil n°2 : N’hésitez pas à féliciter votre enfant quand il a tenté ou réussi quelque chose.

*Conseil n°3 : Donnez à votre enfant l’occasion de faire de nouvelles expériences pour qu’il découvre ses talents cachés.

*Conseil n°4 : Évitez toute forme de pression sur votre enfant. Se sentir forcé de faire quelque chose quand on a peur est souvent contre-productif.

*Conseil n°5 : Proposez à votre enfant de prendre des décisions. Il ne s’agit pas de grandes décisions mais par exemple « on va manger quoi ce midi ? » ou « on fait quoi cet après-midi ? ». Vous renforcez ainsi sa confiance de soi.

*Conseil n°6 : Inventez des histoires à raconter à votre enfant dans lesquelles il peut se projeter : l’histoire d’un garçon qui veut toujours jouer seul dans le square ou l’histoire d’une fille qui fait des châteaux de sable que les autres enfants veulent toujours détruire... Votre enfant va vite s’identifier avec cet enfant timide et proposer des solutions pour l'aider dans l’histoire.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaître des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve. Voici donc quelques conseils pour gérer la crise d'adolescence de son enfant.


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1.Comprendre la crise d’adolescence et ses effets sur la famille:

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L’adolescence est certainement la période la plus compliquée de la vie d’un homme ou d’une femme. Accentuées par les hormones en effervescence, les émotions ont tendance à s’extérioriser avec ferveur ou au contraire à être refoulées pour mieux rejaillir plus tard. La crise d’adolescence dénote souvent un besoin de se forger une personnalité et de trouver sa place dans la société. En disant tout haut son mal-être, l’adolescent se libère d’un poids lourd à porter. La crise devient alors une petite délivrance.


Il est admis que l’adolescence correspond plus ou moins à la période de la puberté et se termine à l’âge adulte, c’est-à-dire qu’elle commence en moyenne vers l’âge de 11 ans pour les filles et 12-13 ans pour les garçons et qu’elle se termine à l’âge de 20 ans, voire plus pour certains. À noter : on parle également de l’apparition d’une nouvelle période : celle de la préadolescence qui correspond aux premiers signes précoces liés à la





2.Accepter d’avoir le mauvais rôle:


Ne prenez pas tout au premier degré. Votre enfant a besoin de vous dévaloriser pour se différencier. C’est sa façon à lui de devenir un adulte à part entière, avec ses propres choix et sa propre façon de penser. Il a besoin de faire le tri dans ce qu’il aime ou n’aime pas chez vous, et vous le fait savoir. Courage ! Mais, expliquez-lui qu’il a droit d’être différents de vous sans pour autant vous manquer de respect.

3.Contractualiser les choses:


Dans certaines situations, il peut être utile de régler les choses avec une sorte de contrat. « S’il veut quelque chose, il faut qu’il se donne les moyens de le faire » conseille le Dr Chambry. En adoptant cette attitude vous allez aider votre enfant à grandir et à s’épanouir. Par exemple, il peut aller faire la fête chez des amis car vous avez confiance en lui, mais il doit vous donner l’adresse et le numéro de téléphone de l’endroit où il va et vous indiquez vers quelle heure il sera rentré. Une manière aussi de le responsabiliser.

4.Lui montrer votre amour:

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Les adolescents traversent une période difficile et ont besoin de votre attention et de votre soutien. Même si votre enfant a fait une grosse bêtise, ne le réduisez pas à son acte. "Un jeune qui agit de façon détestable doit être sanctionné, mais surtout pas banni. Une fin de non-recevoir côtés cœur et dialogue constituerait une sérieuse erreur." avertissent les auteurs du "Manuel de survie pour parents d'ados qui pètent les plombs".

 5.Relativiser:

De la même façon qu'un bébé explore le monde qui l'entoure en suçotant ses jouets ou en touchant tout ce qu'il trouve, un adolescent a besoin de tester ses limites, quitte à jouer le casse-cou et s'opposer systématiquement à ses parents. Les familles s'inquiètent souvent pour leurs enfants et posent des interdits en conséquence : ne pas fumer, ne pas boire, ne pas rentrer après minuit...

Mais ces interdits, qui sont faits pour rassurer les parents, seront probablement transgressés, autant le savoir d'avance et se faire une raison. "Que leur entourage le veuille ou non, les adolescents se frottent de façon inévitable au risque et à la transgression, un peu comme les insectes sont attirés par la lumière. Le chemin de l'autonomie passe par l'examen, l'exploration et la mise en pratique des ressources de son corps et de son esprit." expliquent les auteurs du livre.
Devenir parents est une étape importante dans la vie d’un couple. C’est aussi un événement qui se prépare bien avant la naissance et parfois même avant la grossesse. Même si la femme porte l’enfant, son arrivée se prépare à deux.

Vous vous apprêtez à être parents ? Vous cherchez des informations pour vous préparer ensemble à cette grande aventure ? Cet article est fait pour vous !

Devenir pères et mères ne s’improvise pas. Ces 5 conseils vous aideront dans ce changement de vie.


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1.Respecter les envies et les points de vue de chacun:


Devenir parents est un changement majeur qui impose une réflexion. Le couple devra partager ses envies, sa vision de l’éducation ou encore de la vie future. Le couple devra aussi confronter les points de vue. C’est une étape importante car nous sommes tous issus d’un milieu différent. Certaines familles respectent des traditions, d’autres une religion. Il faut discuter de tout cela avant de concevoir un enfant afin de trouver un terrain d’entente.


Les couples doivent aussi déterminer s’ils veulent un ou plusieurs enfants, ce qu’ils feront si on leur annonce que le fœtus a une malformation ou une maladie. Il faut discuter de ces choses-là avant !



2.Se préparer psychologiquement:

Comment se préparer de point de vue psychologique ?  La période de grossesse psychologiquement, vous êtes plus fragile (femme), c’est une phase de remaniements psychiques. C’est-à-dire, que vos émotions, vos pensées, vos sensations, tous deviennent incontrôlables. Et aussi beaucoup d’interrogations naissent suite à la modification de votre corps, et sur votre sexualité.


Pour vous préparer bien, vous devez prendre conscience de votre corps et accepter les changements, discuter avec votre partenaire et savoir si vous êtes bien en accord avec vos principes, assister ensemble les échographies (pensez à bien choisir les créneaux de ces trois rendez-vous essentiels, afin que papa soit présent) et lire des livres sur la grossesse, la maternité, tout ça peut vous aider à être plus confiant et moins stressé.


3.Devenir parents : le choix du prénom:


Le choix du prénom est aussi une grande étape. Alors que certains se tourneront vers des prénoms traditionnels, d’autres choisiront des prénoms classiques, régionaux, contemporains, étrangers ou encore issus du monde des arts.


Choisir un prénom, c’est se mettre d’accord. Pour faire le meilleur choix, on peut tenir compte des tendances mais aussi et surtout du nom de famille afin d’éviter les accords malheureux. Il est peu recommandé de partager avec ses proches ou sa famille les choix de prénoms. C’est une décision qui se prend à deux ! Être influencé est très désagréable.


4.Arrêter de boire de l’alcool, de fumer ou de prendre des drogues:

Pendant la grossesse, boire de l’alcool, fumer ou prendre des drogues tout ça peut affecter négativement votre bébé, risque de sa mort et en plus risque d’affecter le développement du bébé.
Même après la grossesse si vous voulez devenir des bons parents et l’exemple parfait de vos enfants, vous devez arrêter tout ça. S’il vous plaît courage ! Je sais que vous pouvez arrêter pour un meilleur avenir de votre enfant. Votre bébé, c’est la motivation parfaite pour arrêter. Alors, pensez au moins !

5.valoriser le rôle du papa:

Devenir parents nécessite une préparation à deux. Mais les parents ne sont pas sur un pied d’égalité ! La femme porte l’enfant, elle le sent bouger. Pour elle, il est réel. Pour le papa, c’est beaucoup plus délicat. Il faut que pendant toute la grossesse, le papa soit valorisé.

Il peut s’attaquer au montage de la chambre du bébé, aider sa femme au quotidien et surtout parler et sentir son bébé. Les fœtus distinguent les voix et savent qui appartient à la famille. En s’investissant ainsi, les papas deviennent vite parents !